French

Kinshasa Digital Academy tire parti d’Asana pour former les ingénieurs logiciels de demain

Lisez cet article en anglais.

Chez Asana, nous nous efforçons de stimuler le développement et les résultats de nos employés et clients. Récemment, nous avons pu échanger avec le cofondateur de la Kinshasa Digital Academy, l’une des organisations à but non lucratif clientes d’Asana, dont les objectifs font écho à notre mission. 

Jean-Louis Mbaka, cofondateur et directeur de l’académie, nous dit tout sur l’origine du programme d’ingénierie logicielle, sur la formation suivie par les apprenants, et sur la façon dont l’organisation utilise Asana pour tout gérer. Poursuivez la lecture pour découvrir son témoignage.

Commençons par le commencement : qu’est-ce qui vous a poussés, vous et vos cofondateurs, à créer la Kinshasa Digital Academy ? 

Nous avons lancé la Kinshasa Digital Academy il y a deux ans. Cette initiative est née de l’entreprise de développement logiciel Kinshasa Digital que j’ai montée il y a trois ans avec mes cofondateurs Nicolas et Thomas. Alors que nous cherchions à faire de notre entreprise la meilleure d’Afrique centrale en développement logiciel, nous avons réalisé que nous avions du mal à trouver des personnes qualifiées. C’est ce constat qui nous a poussés à lancer la Kinshasa Digital Academy et à former des développeurs d’applications mobiles et Web. 

Le programme de formation dure un an. Après neuf mois à l’académie, les apprenants font un stage de trois mois au sein de notre agence ou d’une entreprise en demande de développeurs. Ils n’ont rien à payer. Leurs frais de scolarité sont financés par les entreprises qui les recrutent ou par nos partenaires.

Nous ne nous contentons pas d’enseigner les dernières technologies aux apprenants. Nous créons le programme en partenariat avec les entreprises qui cherchent à recruter des développeurs, pour que nos étudiants développent les compétences concrètes dont ils auront besoin pour prospérer dans un environnement professionnel. 

Nous avons découvert que les compétences complémentaires sont aussi importantes que l’apprentissage du code. Certains apprenants peuvent avoir de bonnes compétences techniques sans savoir comment les transmettre ou comment communiquer efficacement, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Ils doivent apprendre à utiliser des outils de collaboration et à gérer des projets. Notre programme est complet, puisqu’il enseigne des compétences techniques pertinentes, mais aussi un ensemble de compétences complémentaires.

Comment sélectionnez-vous les candidats au programme ?

La première année, nous avons commencé avec 40 apprenants. Trente-neuf d’entre eux ont trouvé un travail, nous en sommes très fiers. La deuxième année, nous avons décidé de maintenir l’effectif à 40, car nous visons la qualité plutôt que la quantité. Les candidats sont triés sur le volet. Comme la formation est gratuite, nous veillons à ce qu’ils soient très motivés. Sur les 1 500 candidatures reçues la première année, nous en avons choisi 40. 

En plus d’être très motivés, les apprenants doivent prouver leur passion pour le numérique. Ils n’ont pas forcément besoin d’avoir déjà codé, mais il est essentiel qu’ils manifestent un intérêt concret pour le domaine. Quand nous commençons à faire la promotion du programme, en général trois ou quatre mois avant qu’il ne commence, nous leur envoyons quelques ressources d’apprentissage. Même s’ils n’ont jamais codé, ils ont ainsi l’occasion d’apprendre les bases et d’assouvir leur passion avant les entretiens. 

Nous insistons sur ce point, car le métier de développeur peut être vraiment rude, il exige énormément de détermination. Vous devez faire face à des défis en permanence, c’est pourquoi la persévérance est essentielle. La détermination et la passion pour le numérique sont donc les qualités que nous recherchons chez les candidats.

Comment vous servez-vous d’Asana à la Kinshasa Digital Academy ? 

Nous utilisons Asana pour gérer tout notre travail, aussi bien avec notre équipe qu’avec nos apprenants. Pour nous, la bonne maîtrise du processus de candidature est capitale. Nous gérons chaque étape sur Asana pour connaître avec précision les prochaines étapes à suivre et assurer la coordination entre les équipes : sélection, promotion et communication, puis intégration et formation des étudiants, et enfin, recherche d’un emploi une fois le programme terminé. 

Asana nous offre la visibilité dont nous avons besoin pour veiller à ce que le travail effectué soit en accord avec nos objectifs et nous permette de les atteindre. Nous apprécions de pouvoir communiquer directement sur les tâches avec les commentaires et les pièces jointes. De cette façon, tout est centralisé.  

Nous utilisons aussi Asana avec nos apprenants. La gestion de projet est une compétence complémentaire que nous transmettons aux étudiants de l’académie. Nous souhaitons qu’ils soient à l’aise avec les plateformes comme Asana, car ils les utiliseront dans leur vie professionnelle. Ils gèrent leurs projets personnels et communs sur Asana, ce qui leur offre une véritable expérience pratique.

Depuis un an et demi, l’incertitude règne. La gestion du travail sur Asana a-t-elle aidé votre équipe à s’adapter ou à changer ses plans plus facilement et rapidement ? 

Absolument. Pour être honnête, ça a été un peu difficile au début de la crise liée à la Covid-19, car les outils numériques n’étaient pas aussi répandus qu’aujourd’hui. La pandémie a entraîné beaucoup de changements, notamment la démocratisation des outils tels qu’Asana. Cette situation nous a forcés à progresser, puisque même si nous travaillions tous dans des endroits différents, nous devions veiller à ne rien oublier et à ce que tout soit à jour. Asana nous permet d’y parvenir, c’est notre source unique de référence. 

Beaucoup d’entre nous ont vécu la transformation digitale rapide que vous avez mentionnée. Avant, nous pouvions échanger en personne avec nos collègues. Maintenant, comme vous l’avez dit, tout le monde est disséminé, mais nous devons toujours autant communiquer.

Exactement. C’est dans ce contexte que les outils comme Asana nous aident à maintenir les liens et à rester sur la même longueur d’onde. Asana a l’avantage considérable de s’intégrer aux autres outils que nous utilisons, comme Slack. Quand je discute avec un collègue sur Slack, je peux créer une tâche sur Asana à partir du message ou recevoir des informations sur les tâches directement via Slack.  J’essaie d’automatiser le plus possible les tâches. Par exemple, j’utilise aussi l’intégration d’Asana avec Gmail. Quand je reçois un e-mail, plutôt que de le copier ou de le transférer vers l’adresse e-mail Asana, je crée une tâche avec le plugin Gmail sans même avoir besoin de quitter ma boîte de réception. 

Les accomplissements de votre académie sont incroyables. Quelles sont les qualités d’un bon ingénieur logiciel ? 

La patience, la persévérance et la détermination sont clés. Vous devez aussi être résilient, car souvent, tout ne fonctionne pas comme prévu et il faut trouver d’autres solutions. Il est essentiel d’aimer résoudre les problèmes sans jamais baisser les bras.  

À l’image de la Kinshasa Digital Academy, nombreuses sont les organisations à but non lucratif qui font appel à Asana pour atteindre leurs objectifs. Découvrez comment des équipes du monde entier utilisent Asana pour se dépasser.

Would you recommend this article? Yes / No